-Tu pleures ?
Bien sûr que je pleure. Je veux pas te perdre complètement, je peux pas.
Il faut que je m'occupe, que je m'occupe. Baby-sitting hier soir (l'argent gagné déjà dépensé), marchés de Noël avec des amies, fnac (et la BO d'edward scissorhands qui traînait en import à 12 zorros), courses, truffes au chocolat... Quand je suis occupée, ça va. J'arrive même à relativiser. Mais dès que je m'arrête, dès que je suis seule, dès que je laisse à ma tête la possibilité de vagabonder, tout craque.
Je compose son numéro, en espérant qu'il ne répondra pas. Il ne réponds pas. Je suis soulagée. Mais ce bout de conversation, celui qu'on n'a pas eu hier soir, il faudra bien qu'on l'ait. J'ai besoin de savoir.
- Tu l'avais pas senti venir?
Non. enfin si. Mais quand on en vient à penser ne serait-ce qu'un instant à ce genre de choses, on s'arrange pour l'oublier immédiatement. Jamais j'aurais pu y croire toute seule. Je pensais que c'était... une passade.
Alors comme ça, les plus belles choses n'ont qu'une durée limitée. Alors comme ça le bonheur est tellement compromis. Moi j'y croyais.
Rien n'est encore vraiment fini, et pourtant, c'est tellement dur d'espérer que les choses reviennent.
Des gens qui me jugent sur quelques heures de cours par semaine m'ont félicitée pour mon "ouverture d'esprit", dont je ne sais absolument pas ce qui leur a permis de penser ça, certains de ces même gens disent qu'il ne faut pas m'inciter à faire l'IEP ou Hypokhâgne, si c'est pas "mon truc". Certains gens sont biens.
Mais maintenant tous mes/nos projets son flous.
Tout s'est écroulé en quelques mots.
- Tu vas bien ?
- Non.
(...)
- C'est à cause de nous ?
-Oui
Les revendications :
à bientôt
éric
Feu
Aïe.
Ca fait toujours mal, qu'on le veuille ou non.
Alors, juste, courage.