se recouvrir de Rimmel pour ne pas finir en sang
je voulais faire un post plein d'auto-persuasionn parce que j'en ai foutrement besoin. Mais j'y arriverai pas.
J'ai besoin de cracher.
Je l'ai déjà fait toute la journée, mais j'en ai encore besoin. Sinon je vais exploser. En fait c'est déjà fait... mais j'ai peur que ça s'empire. Mes yeux mouillés, mouillés, à essayer de ravaler pendant deux heures. Et puis comme ça, lui à côté, finalement ça le touche pas lui. Alors des grosses larmes toutes chaudes et irritées que je n'arrive plus à retenir.
Tout ce que j'ai réussi à bredouiller c'était ça, j'en ai marre je pensais pas mais il a du l'entendre, j'ai pas eu d'autres questions.
Des gens qui me regardaient bizarrement, un peu partout. Et puis voilà. Alors chercher à oublier. penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose. des cadeaux d'anniversaire, des chaussettes multicolores, médiathek, bibliothek, bougie à la pomme, sous la neige qui mouillait plus qu'autre chose. juste oublier. pleuré tout le trajet du retour. rentrée. tirait une sale gueule je suppose. eux qui demandent si j'ai "pas le moral". paf. ça recommence. tout craché, tout balancé, comme ça d'un coup. pour la première fois. ils ont plus retenu les problèmes avec les maths et la profe que le reste. c'était forcé. au moins ça c'est concret. n'empêche qu'au début ils ont eu peur je le sais. pas après bien sûr. pas pousser. et puis après c'est facile de s'arranger pour trouver des raisons. de ma faute, bien sûr. au moins quand on est tombé aussi bas, on peut remballer tout ça sans problème.
finalement, je sais même pas quoi cracher. Je peux cracher mon dégoût de l'école. je peux cracher mon dégoût de l'injustice. je peux cracher mon dégoût de la musique qui rend les gens si péteux. je peux cracher mon dégoût du mépris, de cette espèce de forme de... sadisme. je peux cracher ma violence, ma saleté, tout ce que je vomis. et je crache sur ceux qui veulent imposer ou qui ont imposé leurs opinions, leurs choix, leurs envies. Voilà. Je leur crache tous mes lambeaux à la gueule. Et qu'ils aillent se faire foutre.
mais là ça me brûle ça me déchire ça me saigne ça m'arrache ça me coupe putain!
La dérive [-Luke]
Si un jour je te rappelle / ne me dis pas que cela ne sert à rien / peut-être qu'au bout du fil / je saurai te parler enfin / Il est drôle de voir qu'à la dérive / on se sent vraiment humain / qu'au fond du précipice / on a envie de tendre la main / Si un jour je te retiens / sous un ciel de mauvais signe / regardes mes yeux qui ne regardent pas les tiens / Comme quoi vraiment on est unanime / c'est quand on vient de se classer sans suite / qu'on a envie de reprenre la main /C'est toujours en bout de piste / qu'on a envie de décoller enfin ... Je n'ai jamais eu le goût du risque / je ne me satisfait vraiment de rien / Mon discours est-il un peu triste / tu me demandes de répondre au tien / Comme quoi les mots sont difficiles à écrire / même s'ils baignent au creux de nos mains / Parce qu'elles ont peut-être trop connu l'esquive / parce qu'elles ont peut-être trop levé le poing / Il est drôle de voir qu'à la dérive / on se sent vraiment humain / qu'au fond du précipice / on a envie de parler enfin.
J'ai besoin de cracher.
Je l'ai déjà fait toute la journée, mais j'en ai encore besoin. Sinon je vais exploser. En fait c'est déjà fait... mais j'ai peur que ça s'empire. Mes yeux mouillés, mouillés, à essayer de ravaler pendant deux heures. Et puis comme ça, lui à côté, finalement ça le touche pas lui. Alors des grosses larmes toutes chaudes et irritées que je n'arrive plus à retenir.
Tout ce que j'ai réussi à bredouiller c'était ça, j'en ai marre je pensais pas mais il a du l'entendre, j'ai pas eu d'autres questions.
Des gens qui me regardaient bizarrement, un peu partout. Et puis voilà. Alors chercher à oublier. penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose penser à autre chose. des cadeaux d'anniversaire, des chaussettes multicolores, médiathek, bibliothek, bougie à la pomme, sous la neige qui mouillait plus qu'autre chose. juste oublier. pleuré tout le trajet du retour. rentrée. tirait une sale gueule je suppose. eux qui demandent si j'ai "pas le moral". paf. ça recommence. tout craché, tout balancé, comme ça d'un coup. pour la première fois. ils ont plus retenu les problèmes avec les maths et la profe que le reste. c'était forcé. au moins ça c'est concret. n'empêche qu'au début ils ont eu peur je le sais. pas après bien sûr. pas pousser. et puis après c'est facile de s'arranger pour trouver des raisons. de ma faute, bien sûr. au moins quand on est tombé aussi bas, on peut remballer tout ça sans problème.
finalement, je sais même pas quoi cracher. Je peux cracher mon dégoût de l'école. je peux cracher mon dégoût de l'injustice. je peux cracher mon dégoût de la musique qui rend les gens si péteux. je peux cracher mon dégoût du mépris, de cette espèce de forme de... sadisme. je peux cracher ma violence, ma saleté, tout ce que je vomis. et je crache sur ceux qui veulent imposer ou qui ont imposé leurs opinions, leurs choix, leurs envies. Voilà. Je leur crache tous mes lambeaux à la gueule. Et qu'ils aillent se faire foutre.
mais là ça me brûle ça me déchire ça me saigne ça m'arrache ça me coupe putain!
La dérive [-Luke]
Si un jour je te rappelle / ne me dis pas que cela ne sert à rien / peut-être qu'au bout du fil / je saurai te parler enfin / Il est drôle de voir qu'à la dérive / on se sent vraiment humain / qu'au fond du précipice / on a envie de tendre la main / Si un jour je te retiens / sous un ciel de mauvais signe / regardes mes yeux qui ne regardent pas les tiens / Comme quoi vraiment on est unanime / c'est quand on vient de se classer sans suite / qu'on a envie de reprenre la main /C'est toujours en bout de piste / qu'on a envie de décoller enfin ... Je n'ai jamais eu le goût du risque / je ne me satisfait vraiment de rien / Mon discours est-il un peu triste / tu me demandes de répondre au tien / Comme quoi les mots sont difficiles à écrire / même s'ils baignent au creux de nos mains / Parce qu'elles ont peut-être trop connu l'esquive / parce qu'elles ont peut-être trop levé le poing / Il est drôle de voir qu'à la dérive / on se sent vraiment humain / qu'au fond du précipice / on a envie de parler enfin.
scrogneugné par ac-col-ade, le Mardi 27 Janvier 2004, 21:43 parce qu'elle scrogneugne.
devenir révolutionnaire apolitique vous aussi