J'aime entrer dans la vie des autres, connaître une infime partie de leur quotidien, de leur intimité, leurs rêves, leurs envies, leurs douleurs, leurs difficultés.
Pas toujours, bien sûr, desfois les gens ne savent pas parler d'eux ; desfois ce que les gens racontent est foutrement chiant aussi.
Mais accéder un petit peu à tout donne le sentiment bien sûr factice mais plaisant d'accéder à leurs tréfonds, de les connaître, d'en être proche, d'être important - plus important parce qu'on sait mieux que les autres. De partager quelque chose avec eux, en somme.
Et c'est petit à petit qu'on apprend à poser les questions, à être indiscret sans le paraître, à poser les questions qui fond parler, celles que l'autre attend Comme ça aussi qu'on désapprend à parler, à se raconter.
Je me fous des rumeurs, moi j'aime garder les morceaux d'intimités récoltés comme une collection, que je cache égoïstement et qui n'a de sens que parce qu'elle sert à remonter mon amour propre au-dessus de l'axe des abscisses et enlever le - qui surplombe le x² de mon sourire.
- mauvais goût mon amour. -
Les revendications :
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