and she closed her eyes
Impression d'avoir le monde sur mes épaules.
Mais nan, juste le mien. Mon monde à moi.
Et qui n'est pas tellement gros en fait.
Besoin de respirer, besoin d'air, besoin de voir ma soeurette.
Besoin d'ailleurs. Besoin de ne rien faire.
Juste. Rien faire.
J'aurais pas pensé que ça pouvait autant bouffer.
Moi si impassible, si insouciante.
Pauvre prétentieuse. Tu croyais que tu passerais au-dessus de ça.
Mais nan, t'es en plein dedans et tu patauges.
Tu patauges comme t'imaginais même pas que c'était possible.
Bien fait. Ca t'apprendra.
Allez tombe, tombe, casse-toi la gueule, embourbe-toi, débats-toi, abîme-toi... frappe, crie, explose... mais fais quelque chose, putain!
Tu crois vraiment que t'arriveras quelque part?
Tu crois vraiment que t'y arriveras en chialant?
Tu crois vraiment que c'est ça qui fait changer les choses?
Tu rêves, tu rêves. Peut-être que tu veux pas atterrir, mais cette fois faudra au moins faire une escale, sinon tu vas t'écraser.
Tu crois vraiment qu'il sera toujours là, prêt à te prendre dans ses bras? toujours là pour sêcher tes yeux?
Tu vois pas que lui aussi il en marre ? Tu vois pas que lui aussi il pourait avoir un peu besoin de toi un jour ? Tu crois pas qu'il pourrait finir par en avoir marre de servir de béquille hein?
Non, ça t'y as même pas pensée. T'es bien trop égoiste pour ça.
Tu vois que toi, tu ne comprends que toi, tu n'écoutes que toi, tu ne supportes que toi, tu ne connais que toi, et d'ailleurs il n'y a que toi qui te connaisse.
Alors si t'as aussi peu besoin des autres, pourquoi ça te fait chier? Pourquoi ça te fait chier qu'ils te fuient autant, tous ? Pourquoi t'as envie qu'on t'aime, pourquoi t'as envie qu'on t'admire?
pauvre conne.
[Non ce n'est rien c'est bien pire que ça
C'est quelque chose que l'on n'oublie pas]
Mais nan, juste le mien. Mon monde à moi.
Et qui n'est pas tellement gros en fait.
Besoin de respirer, besoin d'air, besoin de voir ma soeurette.
Besoin d'ailleurs. Besoin de ne rien faire.
Juste. Rien faire.
J'aurais pas pensé que ça pouvait autant bouffer.
Moi si impassible, si insouciante.
Pauvre prétentieuse. Tu croyais que tu passerais au-dessus de ça.
Mais nan, t'es en plein dedans et tu patauges.
Tu patauges comme t'imaginais même pas que c'était possible.
Bien fait. Ca t'apprendra.
Allez tombe, tombe, casse-toi la gueule, embourbe-toi, débats-toi, abîme-toi... frappe, crie, explose... mais fais quelque chose, putain!
Tu crois vraiment que t'arriveras quelque part?
Tu crois vraiment que t'y arriveras en chialant?
Tu crois vraiment que c'est ça qui fait changer les choses?
Tu rêves, tu rêves. Peut-être que tu veux pas atterrir, mais cette fois faudra au moins faire une escale, sinon tu vas t'écraser.
Tu crois vraiment qu'il sera toujours là, prêt à te prendre dans ses bras? toujours là pour sêcher tes yeux?
Tu vois pas que lui aussi il en marre ? Tu vois pas que lui aussi il pourait avoir un peu besoin de toi un jour ? Tu crois pas qu'il pourrait finir par en avoir marre de servir de béquille hein?
Non, ça t'y as même pas pensée. T'es bien trop égoiste pour ça.
Tu vois que toi, tu ne comprends que toi, tu n'écoutes que toi, tu ne supportes que toi, tu ne connais que toi, et d'ailleurs il n'y a que toi qui te connaisse.
Alors si t'as aussi peu besoin des autres, pourquoi ça te fait chier? Pourquoi ça te fait chier qu'ils te fuient autant, tous ? Pourquoi t'as envie qu'on t'aime, pourquoi t'as envie qu'on t'admire?
pauvre conne.
[Non ce n'est rien c'est bien pire que ça
C'est quelque chose que l'on n'oublie pas]
scrogneugné par ac-col-ade, le Lundi 2 Février 2004, 21:37 parce qu'elle scrogneugne.
devenir révolutionnaire apolitique vous aussi