je mettrai de l'or dans nos yeux pour qu'on ait plus jamais peur d'eux
[J'avais un quotidien endormi, froid et un peu las. Mou.
Maintenant j'ai une monotonie moche d'un quotidien qui est revenue.
Et puis voilà. Bien sûr, le premier est Tellement mieux. On s'en rend toujours plus compte quand on a le deuxième. C'est juste qu'on sait pas s'en servir, pas en profiter.
Je pourrais le rendre chaleureux, drôle, changeant, doux. Un non-quotidien dont je pourrais être fière. Que je pourrais regarder avec un grand sourire nostalgique quand je me retournerais dessus, en pensant au prochain et à tout ce que je vais pouvoir en faire. [Comme les moments passés avec ma soeurette...]
Mais je ne sais pas m'en servir alors ils sont tristes, ternes, vides -presque autant que le reste, juste un peu plus reposants- et bordés d'ennuis.
Personne n'aurait le mode d'emploi?]
En fait, je croyais être utile. Servir au moins à quelque chose, à défaut d'être une amie ou quoi que ce soit. Mais non, je détiens pas plus la vérité que je me connais. Imbécile. Elle a pas besoin de toi, elle a plus besoin de toi. Je croyais que tu t'en étais rendue compte pendant la semaine que vous avez passé ensemble. Mais non, t'as continué à croire qu'elle avait toujours besoin de toi. D'ailleurs comment elle aurait bien pu faire sans toi? tu lui apportes tellement... C'est vrai tu lui parles presque plus, à peine plus qu'aux autres, tu la soutiens plus, même si tu l'as jamais vraiment soutenue parce que tu la connais trop bien pour pouvoir penser qu'elle a raison de réagir comme ça dans la majorité des cas.
En fait t'es froide, et distante.
T'as ton monde, elle le sien. T'as lui, elle à tout le monde. Les autres te remplacent tous très bien. T'as rien de si particulier pour être unique. Pauvre idiote. Et vous vous effritez, lentement, toutes les deux, en faisant chacune semblant de rien voir. Mais il faut croire que vous n'êtes pas tellement douées pour faire semblant. Tant pis. Il parait que c'est la vie et qu'on doit la laisser faire. Alors on obéit et on s'oublie. Même si ça pique un peu.
T'as ton monde, elle le sien. T'as lui, elle à tout le monde. Les autres te remplacent tous très bien. T'as rien de si particulier pour être unique. Pauvre idiote. Et vous vous effritez, lentement, toutes les deux, en faisant chacune semblant de rien voir. Mais il faut croire que vous n'êtes pas tellement douées pour faire semblant. Tant pis. Il parait que c'est la vie et qu'on doit la laisser faire. Alors on obéit et on s'oublie. Même si ça pique un peu.
les jolies choses des filles comme moi, quand on y touche on brûle ses doigts
scrogneugné par ac-col-ade, le Mardi 9 Mars 2004, 22:40 parce qu'elle scrogneugne.
devenir révolutionnaire apolitique vous aussi