Et taire les états d'âme et les remords
On est tous faillible.
Ca peut arriver à tout le monde de lâcher prise à un moment où un autre.
Ca arrive à tout le monde de ne plus pouvoir tenir.
Ca arrive à tout le monde de tricher un petit peu pour continuer à briller.
Juste le temps que l'on polisse un peu tout ça.
On est pas des robots. A peine des cosmonautes du futur.
Et personne qui vénère la vie plus que tout à notre place... au cas où on se plante.
Alors on est bien obligés de faire un peu attention, de faire un peu semblant,
de chercher des béquilles où on peut en trouver, quand on ne tient plus debout tous seuls...
Et puis tant pis si on déçoit.
On aime pas ça, les regards un peu tristes, surtout méprisants ...
On nous croyait mieux que ça. Et ben on ne le valait pas. On était pas moins nuls que les autres. Dommage.
Tant pis, on en trouvera d'autres à tromper pour un temps.
Rien ne dure.
On sourie, on fait mine que ça nous fait rien quand on nous rajoute de la fatigue, du boulot, de nouvelles échéances, ou qu'on nous en raccourci d'autres. On regarde un peu dans le vague, on en rit, on en sourit, on prend ça à la légère.
Pour ne pas montrer que ça bouffe un peu, pour ne pas SE le montrer.
On se fout de ceux qui se rebellez'ent ; on sait trop bien que ça sert à rien.
Alors on devient la voix de la Raison, et on s'incline.
On est le sage, eux le Philosophe.
Une manière de se racheter comme une autre.
Montrer qu'on est pas si nuls que tous les autres.
Comme si on s'en était vraiment foutu. Comme si vous m'aviez crue.
J'ai tout fait comme sur la notice
J'ai éliminé les accrocs
Et j'ai poncé les vices
Ca peut arriver à tout le monde de lâcher prise à un moment où un autre.
Ca arrive à tout le monde de ne plus pouvoir tenir.
Ca arrive à tout le monde de tricher un petit peu pour continuer à briller.
Juste le temps que l'on polisse un peu tout ça.
On est pas des robots. A peine des cosmonautes du futur.
Et personne qui vénère la vie plus que tout à notre place... au cas où on se plante.
Alors on est bien obligés de faire un peu attention, de faire un peu semblant,
de chercher des béquilles où on peut en trouver, quand on ne tient plus debout tous seuls...
Et puis tant pis si on déçoit.
On aime pas ça, les regards un peu tristes, surtout méprisants ...
On nous croyait mieux que ça. Et ben on ne le valait pas. On était pas moins nuls que les autres. Dommage.
Tant pis, on en trouvera d'autres à tromper pour un temps.
Rien ne dure.
On sourie, on fait mine que ça nous fait rien quand on nous rajoute de la fatigue, du boulot, de nouvelles échéances, ou qu'on nous en raccourci d'autres. On regarde un peu dans le vague, on en rit, on en sourit, on prend ça à la légère.
Pour ne pas montrer que ça bouffe un peu, pour ne pas SE le montrer.
On se fout de ceux qui se rebellez'ent ; on sait trop bien que ça sert à rien.
Alors on devient la voix de la Raison, et on s'incline.
On est le sage, eux le Philosophe.
Une manière de se racheter comme une autre.
Montrer qu'on est pas si nuls que tous les autres.
Comme si on s'en était vraiment foutu. Comme si vous m'aviez crue.
J'ai tout fait comme sur la notice
J'ai éliminé les accrocs
Et j'ai poncé les vices
scrogneugné par ac-col-ade, le Lundi 5 Avril 2004, 21:58 parce qu'elle scrogneugne.
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