la vie c'est dingue
Je voudrais une vie comme dans Dawson.
Je voudrais habiter un joli petit endroit avec une rivière et une barque. Je voudrais qu'on rentre dans ma chambre par un échelle.
Je voudrais que ma vie toute entière tourne autour de ma vie amoureuse très-pidante. Je voudrais qu'on m'écrive plein de jolies phrases à dire pour expliquer chacune de mes pensées, avoir toujours les mots justes, et plein de répartie et de délicatesse. Je voudrais avoir mon problème existentiel moi-aussi, comme chacun des personnages, et une aventure chaque jour, à chaque nouvel épisode.
Je voudrais une vie pleine de grands sentiments, de larmes et de réconfort.
Je voudrais une autre vie. Je sais pas comment, j'aimerais avoir un rôle tout défini, sans avoir à me soucier d'où je dois aller, sans avoir à me tromper. Je suppose que si elle était autre, je ne l'aimerais pas non plus. Je crois que c'est inévitable, un genre de cercle vicieux. Mais je voudrais une vie différente. Une vie un peu moins monotone, un peu moins solitaire. Je voudrais de grandes amitiés, je voudrais partager des choses, des envies, des découvertes, des douleurs, du rêve, du nouveau, du nouveau, du nouveau avec des gens que j'aime ; et pas partager un quotidien merdique avec une personne que j'aime. Je voudrais savoir où aller pour la trouver cette vie, je voudrais qu'on ait peint de grandes flèches avec des craies de toutes les couleurs sous mes pieds, pour me guider. Je voudrais ne pas avoir à attendre encore un an pour essayer de tout changer, tout recommencer.
Je voudrais ne pas avoir à marcher sur la bordure du trottoir pour espérer m'envoler -personne n'aurait de limace bleue en réserve ? - ou pour espérer tomber sur la route au même moment qu'une voiture passerait juste à côté, un peu trop près du trottoir.
En fait, je m'emmerde, je m'emmerde. Où que je sois, quoi que je fasse, je m'emmerde. J'ai beau essayer de faire la djeunz active, d'organiser des trucs, de faire jouer les autres à la rue de la gare avec moi - en déviant sur 1,2,3 soleil - ça ne reste qu'une heure d'amusement.
donne-moi une seule bonne raison de ne pas partir
Je voudrais une autre vie. Je sais pas comment, j'aimerais avoir un rôle tout défini, sans avoir à me soucier d'où je dois aller, sans avoir à me tromper. Je suppose que si elle était autre, je ne l'aimerais pas non plus. Je crois que c'est inévitable, un genre de cercle vicieux. Mais je voudrais une vie différente. Une vie un peu moins monotone, un peu moins solitaire. Je voudrais de grandes amitiés, je voudrais partager des choses, des envies, des découvertes, des douleurs, du rêve, du nouveau, du nouveau, du nouveau avec des gens que j'aime ; et pas partager un quotidien merdique avec une personne que j'aime. Je voudrais savoir où aller pour la trouver cette vie, je voudrais qu'on ait peint de grandes flèches avec des craies de toutes les couleurs sous mes pieds, pour me guider. Je voudrais ne pas avoir à attendre encore un an pour essayer de tout changer, tout recommencer.
Je voudrais ne pas avoir à marcher sur la bordure du trottoir pour espérer m'envoler -personne n'aurait de limace bleue en réserve ? - ou pour espérer tomber sur la route au même moment qu'une voiture passerait juste à côté, un peu trop près du trottoir.
En fait, je m'emmerde, je m'emmerde. Où que je sois, quoi que je fasse, je m'emmerde. J'ai beau essayer de faire la djeunz active, d'organiser des trucs, de faire jouer les autres à la rue de la gare avec moi - en déviant sur 1,2,3 soleil - ça ne reste qu'une heure d'amusement.
donne-moi une seule bonne raison de ne pas partir
Je veux une vie en forme d'arête Sur une assiette bleue Je veux une vie en forme de chose Au fond d'un machin tout seul Je veux une vie en forme de sable des mains En forme de pain vert ou de cruche En forme de savate molle En forme de faridondaine De ramoneur ou de lilas De terre pleine de cailloux De coiffeur sauvage ou d'édredon fou Je veux une vie en forme de toi Et je l'ai, mais ça ne me suffi pas encore Je ne suis jamais content [-Boris Vian]
Moi je veux une vie en forme de série télé sentimentale pour ados.
Futain c'que je suis seule en faitscrogneugné par ac-col-ade, le Jeudi 27 Mai 2004, 22:10 parce qu'elle scrogneugne.
devenir révolutionnaire apolitique vous aussi