Avec les souvenirs de l'an dernier, de comment c'était pendant et de comment c'était après, forcément on pouvait pas l'imaginer pareil.
A espérer n'en redessiner que le bon, et virer le reste parce qu'on aurait été plus douées, j'avais essayé. J'aurais voulu pouvoir tout conditionner pour, mais avec tout ce qu'il y a eu entre, ça ne pouvait pas marcher, ça ne pouvait pas être pareil.
Peut-être que la magie, à force, on s'y fait. Les jolies choses, c'est chouette sur le moment et dans les souvenirs, mais juste après, une fois qu'on est inoccupées, sans merveilleux à portée de la main, on s'emmerde.
Et à s'en retrouner à chaque fois à l'ordinateur -finalement aux autres-, il faut croire qu'on ne se suffit pas à nous seules.
Une fois livrée à nouveau au rien du tout habituel, on recommence à penser - penser et ne pas dire, parce qu'on est une lâche -, on recommencence à se détester, à s'en vouloir, à lui en vouloir, à s'en vouloir, à.
Et même avec bien moins de constance -sans en avoir l'air-, ça sera pareil après. Et on le sait bien.
[Mais peut-être qu'à force, un jour on aura appris à parler.]
on verra bien sur le moment
comment s'comportent les douleurs
faut qu'on s'en aille en sifflotant
Les revendications :
Re:
ce dont je parlais c'est du fait de communiquer avec quelqu'un qui est à côte de soi à travers un ordinateur, au lieu de le faire oralement, directement. Et aussi de toujours retourner voir l'ordinateur, donc les autres. un sentiment égoïste donc.
L'histoire, peut-être qu'elle traîne un peu dans mes archives, il y a un an de cela et un peu moins, mais pas clairement, je pense.
Art-Orange-2004
"s'en retrouner à chaque fois à l'ordinateur" est le signe d'une envie d'échange, on fait avec les moyens que l'on a, parce que la solitude est dévastatrice. Que crois tu que je fasse pour ne plus penser au vide qui m'entoure. Je crois que n'importe quelle fenêtre ouverte sur le monde est toujours bonne à prendre, qu'il soit réel ou imaginaire.
Au sujet de ce texte, je comprend à demi-mots car je ne connais pas l'histoire, mais il vibre suffisement pour laisser entrevoir une main qui appelle ou qui voudrait parler.
Après tout je ne sais pas si tu as envie de t'exprimer plus sur ce que tu ressens.
Si tu veux echanger un jour, alors n'hésites pas, je suis là.
Je me sens un peu con de raconter tout ca, je ne sais pas pourquoi.
Bonne soirée
@+ ;)
Eric