and this just feels like spinning plates
J'aime feuilleter le dictionnaire, trouver de nouveaux mots, découvrir la définition exacte d'un mot courant, passer d'un mot à un autre au gré du dictionnaire des synonymes. Et puis j'aime la philo aussi, et j'aime lire dans le bus. J'aime enchaîner les livres et avoir envie de lire des tas d'autres bouquins. J'aime qu'on me donne envie de me culturer. J'aime quand les feuilles de papier tombent par terre, et glissent doucement sur le parquet pour finir coincées sous le coin d'un meuble - encore plus quand ce sont des maths-.
J'aime l'(les?) album de Majorie Fair, et j'aime savoir que je vais avoir le EP de Syd Matters. J'aime écouter Hotel California en boucle sur mon lecteur de disque et j'aime avoir trouvé mon premier disque de Neil Young.
J'aime le calme et la discrétion, l'optimisme aussi. J'aime de moins en moins passer du temps avec C., parce qu'en fait, elle le passe à se plaindre ou à être de mauvaise humeur.
Je ne suis attachée à peu près à personne et à peu près personne n'est attaché à moi. Ca a du bon et du mauvais. Je voyage d'une personne à l'autre, je vois d'autres choses, j'entends d'autres conversations, je rencontre des gens que je ne connais pas. Mais quelquefois je me retrouve seule, parce que les autres sont toujours regroupés par deux et que moi je ne l'ai plus qu'en partie, mon deuxième. C'est pas toujours facile ou plaisant, mais on s'y fait - et on y gagne en indépendance.
Je suppose qu'à quelque part j'avais besoin de tout ça, d'apprendre à vivre par moi-même, de tout changer.
J'aime comme ma vie est maintenant, je ne m'ennuie pas, je n'ai même plus le temps de faire tout ce que je voudrais, et pas parce que je le passe à gladouiller, mais parce que je n'ai réellement pas le temps. On a pas toujours besoin des autres pour s'occuper ou pour s'aider à vivre. On a juste besoin des autres pour partager.
J'ai des tas de projets en tête, des tas de choses que j'ai envie de réaliser, que je suis en train de réaliser, seule ou avec d'autres, qu'ils me suivent ou pas.
J'apprends à m'intéresser à quantité de choses, à essayer me raprocher petit à petit des gens que j'admire - de ceux qui savent des quantités d'anectodes et de trucs intéressantes complètement élcectiques, et qui les font partager sans s'en vanter.
Je suis toujours calme, presque toujours de bonne humeur même si pas toujours très loquace. J'essaie de rassurer, d'aider, de saupoudrer de l'optimisme urbi et orbi.
Je joue au petit sage, à la solitaire ou au vagabond ; mesurée d'un côté comme de l'autre, pas froide ni vraiment proche, mais pas non plus insipide.
Je joue juste à aller bien, à essayer d'être quelqu'un de bien.
Et vendredi, il sera là.
J'aime l'(les?) album de Majorie Fair, et j'aime savoir que je vais avoir le EP de Syd Matters. J'aime écouter Hotel California en boucle sur mon lecteur de disque et j'aime avoir trouvé mon premier disque de Neil Young.
J'aime le calme et la discrétion, l'optimisme aussi. J'aime de moins en moins passer du temps avec C., parce qu'en fait, elle le passe à se plaindre ou à être de mauvaise humeur.
Je ne suis attachée à peu près à personne et à peu près personne n'est attaché à moi. Ca a du bon et du mauvais. Je voyage d'une personne à l'autre, je vois d'autres choses, j'entends d'autres conversations, je rencontre des gens que je ne connais pas. Mais quelquefois je me retrouve seule, parce que les autres sont toujours regroupés par deux et que moi je ne l'ai plus qu'en partie, mon deuxième. C'est pas toujours facile ou plaisant, mais on s'y fait - et on y gagne en indépendance.
Je suppose qu'à quelque part j'avais besoin de tout ça, d'apprendre à vivre par moi-même, de tout changer.
J'aime comme ma vie est maintenant, je ne m'ennuie pas, je n'ai même plus le temps de faire tout ce que je voudrais, et pas parce que je le passe à gladouiller, mais parce que je n'ai réellement pas le temps. On a pas toujours besoin des autres pour s'occuper ou pour s'aider à vivre. On a juste besoin des autres pour partager.
J'ai des tas de projets en tête, des tas de choses que j'ai envie de réaliser, que je suis en train de réaliser, seule ou avec d'autres, qu'ils me suivent ou pas.
J'apprends à m'intéresser à quantité de choses, à essayer me raprocher petit à petit des gens que j'admire - de ceux qui savent des quantités d'anectodes et de trucs intéressantes complètement élcectiques, et qui les font partager sans s'en vanter.
Je suis toujours calme, presque toujours de bonne humeur même si pas toujours très loquace. J'essaie de rassurer, d'aider, de saupoudrer de l'optimisme urbi et orbi.
Je joue au petit sage, à la solitaire ou au vagabond ; mesurée d'un côté comme de l'autre, pas froide ni vraiment proche, mais pas non plus insipide.
Je joue juste à aller bien, à essayer d'être quelqu'un de bien.
Et vendredi, il sera là.
scrogneugné par ac-col-ade, le Mardi 21 Septembre 2004, 18:23 parce qu'elle pam palam.
devenir révolutionnaire apolitique vous aussi
Les revendications :
Grégory
22-09-04
à 13:00
Re: vivement vendredi
" On a pas toujours besoin des autres pour s'occuper ou pour s'aider à vivre. On a juste besoin des autres pour partager." Cela me paraît juste. Je pense que cela peut éviter que l'un en vienne à dominer l'autre, comme cela semble arriver souvent. Du coup, il faut apprendre à affronter le vide, ce qui n'est pas toujours facile mais il semble y avoir des solutions...(comme bien s'occuper tout simplement).
Grégory
Grégory
Médire
spins parallèles et antiparallèles toi-même Hund!
J'farfouille urbi et orbi parfois aussi le dit co, dit stribu stribu stribu. La lettre A est très jolie d'ailleurs, et permet de sociabiliser au même titre que la lettre F. J'aime bien lire mon gros pavé rouge, mais pour le bus je prends Queneau ou Vian.
Médire
Art-Orange-2004
vivement vendredi
Au début on tente des décos approximatives, puis par petites touches de couleurs on arrive à la sérénité.
En tout cas ce que tu as de sensible se ressent, c'est très agréable à capter.
Il et Elle pour pleins de bonheurs, je vous le souhaite. :)
big smile for me.
à très bientôt, j'aime te lire.
éric