petit à petit, je souhaite leur premier anniversaire aux stigmates, espérant qu'ils ne vivront pas beaucoup plus longtemps, tout en me disant que ça fait quelques 4 ou 5 mois que je n'ai plus joué avec des trucs coupants.
Alors de temps en temps, je m'autorise à rejouer avec la cire, parce les traces rouges partent en quelques heures, et qu'en fait il y a un côté agréable à jouer avec ça, la chaleur rassurante qui englobe le bras, une fois la douleur passée.
Je change des petits trucs dans ma chambre, je range des détails, une étagère à livres ou mes chaussettes, et laisse le bordel ambiant tel quel.
J'ai rien écrit de bien depuis des mois, et presque rien écrit tout court.
J'ai pas envie de perdre tout ça, et pourtant je ne cherche pas. C'est nul d'être flemmarde quelquefois.
Tous les matins il y a un minuscule couche de neige, j'ai une pile de livre chouettes à lire, et des envies de changement plein les narines. j'aime jouer Yann Tiersen au piano, il y a bientôt le salon du livre, mais futain, il me manque. Un mois c'est foutrement long.
Les revendications :
(Rimbaud a dit La vraie vie est absente", et il écrivait. Rimbaud se trompait. La vraie vie est là. Même qu'elle est drôlement anesthésiante, non?)
an-droid
oh jojo