ça fait perdre un temps fou de dormir
On a tourné en ville pour trouver un cadeau et puis on a marché jusqu’à la gare. Continuer à dire des conneries pour éviter de penser. On s’est fait un bonjour esquimau en guise d’au revoir et puis il est monté dans son train. J’ai repris mon sac et j’ai marché jusqu’au centre-ville en traversant les gens sans bruit.
J’ai acheté deux bougies parfumées parce qu’on a tuées les autres, et puis je suis allée à la bibliothèque.
J’ai erré dans les rayons, passant de Vian à Orwell à Dickinson, de la poésie aux romans aux bédés, du rayon musique à arts à géographie, j’ai pris un peu de tout, des poêmes de Roubaud, un livre sur Vian, un sur Noir Désir, un livre pour apprendre à déchiffrer les hiéroglyphes, une bédé de Mattotti et un livre sur les Pôles. J'ai trouvé des bédés de Chabouté et de Rabate, Ibicus reposés par manque de place.
J’ai raté mon bus et puis j’ai acheté la ferme des animaux d’Orwell, tenté d’écouter le dernier Saez – action rendue impossible par la mauvaise volonté des bornes fnac -, bavé devant Ba ba ti ki di do de Sigur Ros à dix zorros, aperçu la libellule de ses huit ans de Martin Page sorti en poche (j’dis pas ça pour moi, moi j’l’ai déjà depuis un bail hein), et acheté un bretzel chaud.
Et je suis rentrée chez moi, toute seule, sans personne avec qui rire, à qui dire des choses gentilles et des non-compliments et des conneries, sans personne à serrer dans mes bras, dans ma main, sur mes lèvres.
L’impression d’avoir perdu quelque chose, un petit morceau de moi. Pourquoi quand c’est tellement Merveilleux, ça a besoin de trouver un obstacle ? C’est pas juste, j’ai toujours droit qu’au Merveilleux épisodique.
Ma chambre me semble vide, j’aime retrouver les odeurs des absents imprégnées, je n’aime pas me retrouver brutalement seule après une semaine de Merveilleux.
Quelquefois on a l’impression de certaines choses, on a l’impression que certaines personnes nous changent, nous aident, nous apportent, nous aident à exister, [nous donnent des envies, l’envie d’avoir des projets, des buts], et puis ceux qui nous entourent ne le voient pas. C’est très frustrant.
On a peut-être pas fait des tas de trucs, mais j’ai plus vécu en une semaine avec lui qu’en un an avec d’autre(s).
C’est chouette d’avoir une vie. Avec tout ce que ça peut comporter de négatif, c’est chouette d’avoir une vie. C’est chouette de ne pas s’emmerder, c’est chouette de se sentir bien, c’est chouette de se sentir changé.
C’est chouette d’avoir de grands projets, surtout quand on a quelqu’un avec qui les partager.
J’ai acheté deux bougies parfumées parce qu’on a tuées les autres, et puis je suis allée à la bibliothèque.
J’ai erré dans les rayons, passant de Vian à Orwell à Dickinson, de la poésie aux romans aux bédés, du rayon musique à arts à géographie, j’ai pris un peu de tout, des poêmes de Roubaud, un livre sur Vian, un sur Noir Désir, un livre pour apprendre à déchiffrer les hiéroglyphes, une bédé de Mattotti et un livre sur les Pôles. J'ai trouvé des bédés de Chabouté et de Rabate, Ibicus reposés par manque de place.
J’ai raté mon bus et puis j’ai acheté la ferme des animaux d’Orwell, tenté d’écouter le dernier Saez – action rendue impossible par la mauvaise volonté des bornes fnac -, bavé devant Ba ba ti ki di do de Sigur Ros à dix zorros, aperçu la libellule de ses huit ans de Martin Page sorti en poche (j’dis pas ça pour moi, moi j’l’ai déjà depuis un bail hein), et acheté un bretzel chaud.
Et je suis rentrée chez moi, toute seule, sans personne avec qui rire, à qui dire des choses gentilles et des non-compliments et des conneries, sans personne à serrer dans mes bras, dans ma main, sur mes lèvres.
L’impression d’avoir perdu quelque chose, un petit morceau de moi. Pourquoi quand c’est tellement Merveilleux, ça a besoin de trouver un obstacle ? C’est pas juste, j’ai toujours droit qu’au Merveilleux épisodique.
Ma chambre me semble vide, j’aime retrouver les odeurs des absents imprégnées, je n’aime pas me retrouver brutalement seule après une semaine de Merveilleux.
Quelquefois on a l’impression de certaines choses, on a l’impression que certaines personnes nous changent, nous aident, nous apportent, nous aident à exister, [nous donnent des envies, l’envie d’avoir des projets, des buts], et puis ceux qui nous entourent ne le voient pas. C’est très frustrant.
On a peut-être pas fait des tas de trucs, mais j’ai plus vécu en une semaine avec lui qu’en un an avec d’autre(s).
C’est chouette d’avoir une vie. Avec tout ce que ça peut comporter de négatif, c’est chouette d’avoir une vie. C’est chouette de ne pas s’emmerder, c’est chouette de se sentir bien, c’est chouette de se sentir changé.
C’est chouette d’avoir de grands projets, surtout quand on a quelqu’un avec qui les partager.
scrogneugné par ac-col-ade, le Mardi 31 Août 2004, 22:08 parce qu'elle pam palam.
devenir révolutionnaire apolitique vous aussi
Les revendications :
Samhradh
jadore cet article.
Tu as bien raison, pour letitre, et pour la conclusion