Avant, j'avais un journal intime. J'en ai eu quelques uns. Tous plus ridicules les uns que les autres. Et puis j'ai abandonné le dernier quand j'ai commencé une nouvelle. Là j'ai eu mon cahier, celui qui j'aime bien, parce qu'il y a cette nouvelle corigée et re re re re corigée, des morceaux de chansons, de mots, d'idées, de textes... Jusqu'à ce qu'il soit presque plein et que je m'empare du petit que j'ai maintenant. celui où au départ je n'avais que des chansons et puis qui a tourné aussi en textes, dessins, écrasement de rage etc... la plupart des articles que je mets sur ce joueb sont au moins en partie écrits là-dedans. Mais pas tous, pas en entier. Et ce joueb il est comme un petit cahier. Et un jour je le relirai en rigolant, je rigolerai de ma naïveté adolescente, des mes pauvres rêves que j'aurai tellement oublié d'ici là, comme je rigole de mes anciens journaux. Et puis c'est tout. J'oublierai.
Y’a plus rien à dire / de toutes façons / on a tous des mots plus beaux / les uns que les autres
pour balancer notre douleur / notre rage et tous ces trucs / c’est toujours les mêmes refrains / qui s’essoufflent tout doucement
Y’a plus rien à dire / on a tant cherché à expliquer / qu’à force la gorge se noue / et plus rien n’en sort
on sait qu’on a pas la réponse / et qu’on a épuisé les questions / alors on a plus qu’à attendre / à quoi bon faire semblant
Y’a plus rien à dire / les réserves sont taries / Et puis les mots s’oublient / Et les mains fatiguées de devoir les chercher
Y’a plus rien à dire / plus que l’orage qui peut les faire revenir / y’a plus qu’à attendre / le regard perdu dans les nuages
Y’a plus rien à dire / Y’a plus rien à voir / Alors on passe son chemin / Qui sait [si] l’on reviendra
Les revendications :
Re:
-et d'ailleurs, d'ailleurs le mossieur raphi -ouah là ça va faire over fan:p- il la chante plutôt glopement même si il s'en est trèèèèès fortement inspiré après...^_^-
esperanza
J'ai écouté les mouches voler
Dans leur vrombissement
Et leurs reflets nerveux d'argent
Là-bas, on ne s'ennuie pas...
Si je respire encore,
je sais pas, peut-être je suis mort...
Je peux plus m'énerver
J'ai à peine la force de rêver
Là-bas tout, tout va bien pour moi...
Je ne pense plus à mes parents,
d'ailleurs ils n'avaient pas d'enfants
Alors je peux pas être mort
Avant de m'en aller
J'ai appris qu'il y a des prairies
Où l'on peut galoper
Comme ça, sans cesse, à l'infini
Là-bas, comme au cinéma...
Depuis le fond de mon exil
J'vous pisse à la raie
Bien tranquille...
Là-bas ne m'en veuillez pas ...