La fnac de Strasbourg n'avait à peu près rien de ce que j'aurais voulu. Elle était bondée de monde, et on voudrait me faire croire que l'industrie du disque se meurt. Ce qui est bien après Noël, c'est de pouvoir ressortir de la fnac (en l'occurence je me suis translatée au Virgin cette fois) avec un gros sachet. Comme les autres.

J'ai envie d'autre chose, d'un autre décor, d'autres acteurs, d'une autre intrigue.
Je m'ennuie, je me lasse, m'occupe à peine, tourne et retourne les mêmes choses, vivote tout juste.

Je n'ai plus de meilleure amie depuis quelques années, et ai déchiré la lettre que je lui avais écrite, je n'ai plus d'amoureux et ai déchiré les lettres que lui avais écrites, je perds -ou retrouve- ma soeurette petit à petit je sais plus, et vais déchirer la lettre que je vais lui écrire.

Mon égoïsme me rapelle combien je suis inintéressante, et combien les autres ne vienne pas vers moi quand je ne vais pas à eux. Mon égoïsme oublie ce que je répondais ou ne savais pas répondre à celui qui me répétait la même chose à propos de lui.

Et si maintenant, je peux chanter en public, mon immaginaire ne se meurt pas, il pourrit seulement.
Je ne serai jamais auteuse-compositeuse-interprète, encore moins écriveuse, je serai banale, ordinaire, ennuyeuse. et encore.

J'ai envie d'ailleurs, de Paris, de temps et de liberté, d'autres pays, d'autres vies.
Desfois, ça doit être pratique de croire en un Dieu.