on n'a besoin de rien
--> à l'hotel de l'univers
en fait, je fonctionne par cycles. C'a été comme ça l'année dernière, ça va recommencer. Le printemps, le soleil et les paquerettes derrière les oreilles, ou entre les dents. Les gens vous regardent toujours en souriant quand vous vous balladez une paquerette dans la bouche à la cantine. A ce moment-là, je commence à retrouver des envies, des sourires, des plaisirs et puis un peu de force pour me foutre de tout le reste. J'me souviens, il se passait pas une soirée sans qu'on chante Children of the revolution. Le tube de l'été.
J'ai pas besoin de grand chose finalement. C'est simplement que la grisaille et le froid, ça picote, ça titille et ça fait oublier la douceur. Ca ne donne qu'envie de se cacher derrière une grosse écharpe en laine.
Ca a l'air facile comme ça. Et puis on se dit que c'est justement trop facile de changer, de passer d'un extrême à un autre juste avec quelques degrés et un joli ciel bleu foncé. Mais c'est facile quand en fait on a rien de réel à faire partir, à oublier. Quand notre... malheur c'est finalement fait que d'éxagérations pour avoir un peu l'air d'exister aux yeux des autres, pour qu'on fasse attention à vous, pour qu'on vous plaigne un peu parce que c'est pas juste finalement c'est toujours ceux qui vont mal qui ont du réconfort, les autres on leur en offre jamais alors que la douceur on en a toujours besoin.
J'ai pas eu de vie, ou d'enfance pleine de grandes douleurs, de grandes tragédies.... j'ai eu une jolie enfance, peut-être juste un peu trop.
j'ai de la chance, j'ai toujours réussi tout ce que j'ai fait, je me suis jamais cassée la gueule, je me suis jamais cognée contre un mur, jamais eu à enfoncer de porte, elles se sont toujours ouvertes juste à l'aide d'un tout petit kazaam. je suis juste une pauvre petit idiote bien trop influençable, à qui il ne manque pas grand chose, qui a un amoureux et une soeurette [ce que tout le monde n'a pas la chance d'avoir] mais qui ne sait pas voir, pas profiter de sa chance.
Une pauvre petit idiote qui a juste besoin de ne pas toujours être si brillante, si lisse.
Alors on s'invente des grandes tragédies. On s'en convainc tellement bien qu'on arrive à en avoir mal. Seulement on sait pas pourquoi, alors tout ce qu'on trouve à faire c'est se bousiller encore un peu plus pour montrer combien on a mal, espérant que la réponse jallisse de nos veines.
C'est tellement con tout ça. Tellement faussé.
C'est juste une mauvaise pièce de théâtre, la vie. en fait.
[si vous saviez ce que je donnerais pour pouvoir relever mes manches sans avoir à surveiller constament la position de mon bras...]
J'ai pas besoin de grand chose finalement. C'est simplement que la grisaille et le froid, ça picote, ça titille et ça fait oublier la douceur. Ca ne donne qu'envie de se cacher derrière une grosse écharpe en laine.
Ca a l'air facile comme ça. Et puis on se dit que c'est justement trop facile de changer, de passer d'un extrême à un autre juste avec quelques degrés et un joli ciel bleu foncé. Mais c'est facile quand en fait on a rien de réel à faire partir, à oublier. Quand notre... malheur c'est finalement fait que d'éxagérations pour avoir un peu l'air d'exister aux yeux des autres, pour qu'on fasse attention à vous, pour qu'on vous plaigne un peu parce que c'est pas juste finalement c'est toujours ceux qui vont mal qui ont du réconfort, les autres on leur en offre jamais alors que la douceur on en a toujours besoin.
J'ai pas eu de vie, ou d'enfance pleine de grandes douleurs, de grandes tragédies.... j'ai eu une jolie enfance, peut-être juste un peu trop.
j'ai de la chance, j'ai toujours réussi tout ce que j'ai fait, je me suis jamais cassée la gueule, je me suis jamais cognée contre un mur, jamais eu à enfoncer de porte, elles se sont toujours ouvertes juste à l'aide d'un tout petit kazaam. je suis juste une pauvre petit idiote bien trop influençable, à qui il ne manque pas grand chose, qui a un amoureux et une soeurette [ce que tout le monde n'a pas la chance d'avoir] mais qui ne sait pas voir, pas profiter de sa chance.
Une pauvre petit idiote qui a juste besoin de ne pas toujours être si brillante, si lisse.
Alors on s'invente des grandes tragédies. On s'en convainc tellement bien qu'on arrive à en avoir mal. Seulement on sait pas pourquoi, alors tout ce qu'on trouve à faire c'est se bousiller encore un peu plus pour montrer combien on a mal, espérant que la réponse jallisse de nos veines.
C'est tellement con tout ça. Tellement faussé.
C'est juste une mauvaise pièce de théâtre, la vie. en fait.
[si vous saviez ce que je donnerais pour pouvoir relever mes manches sans avoir à surveiller constament la position de mon bras...]
scrogneugné par ac-col-ade, le Mardi 16 Mars 2004, 22:36 parce qu'elle scrogneugne.
devenir révolutionnaire apolitique vous aussi
Les revendications :
lliane-
...
Bien sur, je suis d'accord ac toi, tout le monde à besoin de tendresse et d'un peut d'amour, mais ne va pas penser que les défavorisés en ont forcement.
Mais, je ne me plaint pas ! je relativise, il y a pire après tout, toi avec ta petite vie trop banale et moi avec ma petite vie empreint de constants malheurs !
Comme a toujours dit mon père il y a les petits enfants qui crèvent de faim dans le mode, des petits filles qui travaillent 15 par jour pour ramener 1 euro à leur parent afin de s'acheter à manger, des enfants maltraités, des femmes battues et violés, les morts dans des guerres continuelles, incessantes.... mais je vais m'arrêter là, il ne s'agit pas de te saper le moral ! lol
Bref ! la vie c'est compliqué !!!
sur ce je te laisse !
et au plaisir
lliane